Dumardi 13 au vendredi 23 février 2018 à la Maison Internationale de Rennes,  7 quai Chateaubriand, 35000 Rennes (Espace accueil). Du mardi au jeudi de 14h à 18h30. Le Vendredi de de 14h à 18h ‐ Entrée libre. Vernissage de l’exposition

LA CHINAFRIQUE » Depuis sa dĂ©couverte par des puissances europĂ©ennes l’Afrique fait l’objet de nombreuses convoitises. Du commerce triangulaire entre l’Europe, l’Afrique et les AmĂ©riques aux diffĂ©rents coups d’Etat orchestrĂ©s sinon soutenus par divers pays, l’Histoire de ce continent est malheureusement faite d’exploitation. Celle-ci s’exprime notamment par les diffĂ©rentes colonies dont disposait la France, l’Italie, l’Allemagne ou encore la Belgique avec le Congo. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et les diffĂ©rents mouvements d’indĂ©pendance des pays africains, le continent compte aujourd’hui 54 pays. Ces acteurs reprĂ©sentent une grande rĂ©serve d’alliĂ©s dans la communautĂ© internationale, ainsi que des partenaires commerciaux stratĂ©giques. Longtemps l’apanage de la France avec la Françafrique », le continent berceau du monde change d’alliĂ© » en se dĂ©tournant de l’Occident pour regarder vers l’Asie et la Chine. Comme Ă©voquĂ© dans notre prĂ©cĂ©dent article, ce rapprochement n’est pas rĂ©cent puisqu’il puise son origine de la confĂ©rence de Bandung en 1955. Une confĂ©rence sur laquelle nous reviendrons afin de comprendre l’intĂ©rĂȘt chinois pour l’Afrique, le basculement de la Françafrique Ă  la Chinafrique, et l’aide dĂ©tournĂ©e » de la Chine au continent africain. DE LA FRANCAFRIQUE A LA CHINAFRIQUE CHANGEMENT DE PARTENAIRE Un des principaux objectifs de la RĂ©publique Populaire de Chine lors de sa proclamation en 1949 fut la reconnaissance internationale. Le gouvernement chinois ayant fui sur l’üle de TaĂŻwan, la bataille entre ces deux entitĂ©s pour obtenir la place la plus lĂ©gitime Ă  l’ONU Ă©tait importante. Pour faire pencher la balance de son cĂŽtĂ©, le gouvernement de Mao dĂ©cida de participer Ă  la confĂ©rence de Bandung organisĂ©e en 1955. RĂ©unissant Nehru Inde, Nasser Égypte ou encore Soekarno IndonĂ©sie pour ne citer qu’eux, cette confĂ©rence fut la premiĂšre Ă  affirmer les droits des pays dĂ©colonisĂ©s du tiers-monde, notamment le droit et la volontĂ© de ne pas s’aligner sur la politique des blocs amĂ©ricain et russe ; d’oĂč naitra l’appellation du mouvement des non-alignĂ©s ». Le ralliement de la RĂ©publique Populaire de Chine Ă  ce parti lui vaudra les faveurs de nombreux pays africains. De cette façon, TaĂŻwan fut poussĂ©e petit Ă  petit Ă  la porte de l’Afrique. Aujourd’hui, la Chine est soutenue par la plupart des pays africains Ă  l’ONU, seule une poignĂ©e privilĂ©giant la Chine insulaire Ă  la Chine continentale. Les objectifs de la Chine ne semblent pas seulement commerciaux mais Ă©galement d’ordre diplomatique. Cette volontĂ© pousse le gouvernement de Xi Jinping Ă  continuer de porter assistance Ă  l’Afrique en lieu et place de ses anciens partenaires europĂ©ens, au premier rang desquels figure la France. Si les desseins peuvent varier, le fond n’en reste pas moins le mĂȘme. L’Occident estime avoir un devoir d’accompagner l’Afrique sur la route de la dĂ©mocratie et du libĂ©ralisme Ă©conomique, lĂ  oĂč la Chine s’appuie sur une coopĂ©ration Sud-Sud » de nations historiquement dominĂ©es par le Nord. Mais ces nobles ambitions sont nourries par une volontĂ© commune de pillage » Ă©conomique accĂšs aux ressources naturelles et/ou marchĂ© africain et une mĂȘme logique gĂ©opolitique et diplomatique conserver ou renforcer son influence dans la rĂ©gion. Cette appĂ©tence de l’Occident et de la Chine pour l’Afrique s’est nĂ©anmoins manifestĂ©e diffĂ©remment. Alors que l’Europe conditionne son aide Ă  la mise en place d’une dĂ©mocratie, d’une bonne gouvernance Ă©conomique et une coopĂ©ration dans la lutte contre le terrorisme, l’Empire du milieu n’a cure de ces prĂ©occupations. Au nom de la coopĂ©ration Sud-Sud », la Chine prĂŽne une non-ingĂ©rence dans les affaires intĂ©rieures africaines et pose aucune condition concernant le rĂ©gime politique ou l’économie du pays. Les pays africains accueillent donc l’aide chinoise avec ferveur. Mais la vertu n’est pas la chasse gardĂ©e de l’Occident. Certaines aides ou programmes ne garantissent ou ne mettent en avant en rien les valeurs prĂŽnĂ©es par l’Europe. Le meilleur exemple de ce changement de partenaire est le train d’Addis Abeba en Éthiopie. La Chine a prĂȘtĂ© plus de 4 milliards de dollars pour financer la construction d’une ligne entre la capitale Ă©thiopienne et Djibouti, ligne construite 100 ans plus tĂŽt par la Compagnie du chemin de fer franco-Ă©thiopien. Le projet de nouvelles routes de la soie est vu comme une Ă©norme opportunitĂ© pour les pays du plus vieux continent du monde. L’amitiĂ© entre ces derniers et PĂ©kin est rĂ©guliĂšrement rappelĂ©e lors de confĂ©rences ou sommets sino-africains. Depuis 2000, le forum sur la coopĂ©ration sino-africaine se rĂ©unit tous les 3 ans pour exposer de nouveaux projets. Des partenariats de dĂ©fense sont Ă©galement organisĂ©s. Ce marchĂ© entre l’Afrique et la Chine est prĂ©sentĂ© comme gagnant gagnant » par Xi Jinping, mais l’est-il vraiment ? UNE COOPÉRATION NORD-SUD Depuis la fin des annĂ©es 1990 les objectifs de la Chine en Afrique ont Ă©voluĂ© d’abord d’ordre Ă©conomique avec un accĂšs aux matiĂšres premiĂšres et produits agricoles, puis par l’achat d’entreprises d’extraction et d’importation pour faire venir ses produits sur le continent, et enfin par l’exploitation du besoin en infrastructures. Mais la diplomatie n’en a pas pour autant perdu de son importance, la Chine se prĂ©sentant comme une alternative Ă  l’Occident et entraĂźnant avec elle d’autres pays comme l’Inde, le BrĂ©sil et la Turquie. Selon le programme de recherche China Africa Research Initiative, la Chine Ă  travers son gouvernement, ses banques et entreprises aurait accordĂ© 125 milliards de dollars de prĂȘt au continent en moins de 10 ans. Mais ces aides ne sont pas distribuĂ©es n’importe oĂč. Si les premiers bĂ©nĂ©ficiaires sont parmi les plus forts Ă©conomiquement en Afrique, Afrique du Sud, Égypte ou encore Nigeria, d’autres comme Madagascar ou le Sri Lanka sont pris au piĂšge. En 2016 un accord-cadre est signĂ© entre Madagascar et un consortium chinois afin de confĂ©rer Ă  l’Ile une vĂ©ritable Ă©conomie bleue. Mais trĂšs vite les pĂȘcheurs de cette derniĂšre sont submergĂ©s de bateaux chinois venu pĂȘcher dans leurs eaux. Cet accaparement des ressources naturelles fait partie d’une stratĂ©gie chinoise appelĂ©e loan-to-own » prĂȘter pour possĂ©der. Les pays occidentaux ont pu se montrer frileux Ă  l’idĂ©e de prĂȘter aux pays africains. Dans le but de s’éviter d’éventuelles difficultĂ©s de paiement de la part du pays dĂ©biteur, la Chine se paie en ressources naturelles. Et si cela ne peut ĂȘtre fait, elle peut prendre le contrĂŽle de la souverainetĂ© de l’infrastructure qu’elle a construite, comme Ă  Gwadar. Mais cette aide chinoise est Ă©galement diffĂ©rente de l’aide occidentale. Lorsqu’un pays europĂ©en investit en Afrique, ce sont les travailleurs sur place qui effectuent les travaux. Lorsqu’un entrepreneur chinois souhaite bĂątir, ce sont les entreprises chinoises et leurs travailleurs qui viennent sur place au dĂ©triment de la main d’Ɠuvre locale. De plus, les subventions pour les constructions de bĂątiments d’utilitĂ© publique comme les routes, ou de prestige comme un palais prĂ©sidentiel, sont conditionnĂ©es Ă  la concession d’exploitations miniĂšres ou pĂ©troliĂšres. Les relations entre Zhongnanhai le siĂšge du gouvernement de la RĂ©publique Populaire de Chine et l’Afrique ressemblent aux relations entre le Nord et le Sud des investissements en Ă©change d’un accĂšs aux matiĂšres premiĂšres sĂ©curisĂ©. L’Afrique ne tient qu’un rĂŽle de fournisseur et d’immense rĂ©servoir pour dĂ©verser les produits chinois et fournir du travail Ă  ces entreprises. La Chine est en train de mettre la main sur un immense continent regorgeant de ressources, et ce, au dĂ©triment des normes sociales, politiques et environnementales. La diplomatie chinoise n’a jamais Ă©tĂ© aussi forte, ce qui constitue un nouveau dĂ©fi pour l’Europe. MĂȘme si son importance ne doit pas ĂȘtre exagĂ©rĂ©e en 2011 l’UE Ă©tait le premier partenaire de l’Afrique avec 20 % de ces Ă©changes, contre 7 % pour la Chine celle-ci ne fait qu’augmenter. De plus, l’implantation de la premiĂšre base chinoise militaire Ă  l’étranger ne fait qu’écho Ă  l’intensification de la prĂ©sence chinoise en Afrique. Alors qu’elle avait toujours jurĂ© de ne pas le faire pour ne pas ressembler Ă  l’Occident, la Chine a ouvert une base Ă  Djibouti, non loin de celle des AmĂ©ricains, Français ou Italiens. Ces relations tendent Ă  renforcer l’influence chinoise via son soft power, et c’est peut-ĂȘtre lĂ  que rĂ©side le point essentiel. CONCLUSION A travers ce projet pharaonique des nouvelles routes de la soie, la Chine entend diffuser son modĂšle partout oĂč ses routes passent. Afin de se relever du siĂšcle de la Honte, la culture chinoise est mise en avant. Xi Jinping reprend un glorieux passĂ© pour mieux assurer l’avenir. Ce projet s’étend sur les mers et les terres, et chaque partenaire sera obligatoirement influencĂ© par PĂ©kin. Que cela soit l’ouverture d’institut Confucius Ă  travers les pays prĂ©sents sur ces routes afin d’implanter ou de renforcer la vision du monde chinoise, ou bien via des films comme Wolf Warrior 2 qui promeut une amitiĂ© sino-africaine ; la Chine cherche Ă  Ă©tendre son soft power et Ă  s’imposer comme le modĂšle dominant. Mais l’Occident n’a certainement pas dit son dernier mot. Que cela soit en Afrique ou en Chine, les Ă©lites continuent de reproduire le mode de vie europĂ©en en matiĂšre de mode ou de goĂ»ts. Le soft power chinois ne cesse de s’accroĂźtre, mais l’influence culturelle occidentale Ă  encore de beaux jours devant elle. Sources

Xian est situĂ©e Ă  l’extrĂ©mitĂ© Est de la Route de la Soie et sert souvent de base pour tous les circuits reposant sur ce thĂšme. Informations pratiques. Superficie : 1066 kmÂČ TempĂ©rature moyenne annuelle : 13 degrĂ©s GĂ©ographie : SituĂ©e sur le bassin central du lƓss Population : 12 952 900 hab. (2021) Altitude: 400 m MinoritĂ©s ethniques : Principalement peuplĂ© de Han, la

Tribune de Sylvain Joandel, General Manager de FABERNOVEL Ă  Singapour. AprĂšs 9 annĂ©es Ă  Shanghai, Sylvain a dĂ©cidĂ© rĂ©cemment de s’installer Ă  Singapour. Fer de lance de l’innovation en Asie du Sud-Est, Singapour est le vĂ©ritable Ă©picentre Ă©conomique d’une rĂ©gion que j’observe avec une certaine fascination depuis quelques annĂ©es dĂ©jĂ . La ville-Ă©tat est sans doute le premier tĂ©moin d’une TECHtonique des plaques qui est en train de s’opĂ©rer silencieusement entre les usual suspects » de l’Internet mondial Google, Facebook et Amazon et les gĂ©ants chinois Alibaba et Tencent, bien trop souvent mĂ©connus de notre monde occidental. Bien loin de la guerre commerciale opposant actuellement les États-Unis et la Chine, on retrouve pourtant ces mĂȘmes protagonistes sur des enjeux d’un autre ordre que les taxes douaniĂšres sur les machines Ă  laver, l’acier et l’aluminium. Des enjeux de demain l’Asie du Sud-Est et l’hĂ©gĂ©monie de la Tech. L’Asie du Sud-Est berceau du prochain milliard de consommateurs L’Asie du Sud-Est est un des marchĂ©s les plus dynamiques au monde, bien que sans doute, un des plus ignorĂ©s. Pourtant, si ce n’était qu’un seul et mĂȘme pays il serait la 6Ăšme Ă©conomie mondiale et la 3Ăšme plus peuplĂ©e avec 652 millions d’habitants dont 60 % ont moins de 30 ans pour une pĂ©nĂ©tration d’Internet de l’ordre de 53 %. Ces chiffres dĂ©jĂ  flatteurs ne sont rien par rapport au potentiel de la rĂ©gion puisque les analystes prĂ©voient une classe moyenne de 400 millions de personnes d’ici 2020 le PIB par habitant a dĂ©jĂ  progressĂ© de +75 % en 10 ans et 600 millions de smartphones d’ici 2025. Un rĂȘve pour nos Goliath de l’Internet insatiables de croissance ! Un rĂȘve partagĂ©, des objectifs diffĂ©rents Dans cette nouvelle Ă©conomie du winner takes all » il semble Ă©vident que l’Asie du Sud-Est permettrait Ă  Google, Facebook et Amazon d’asseoir leur domination mondiale en conquĂ©rant ce marchĂ© qui leur rĂ©siste encore. Tandis que pour la Chine, il est tout simplement temps de sortir de son prĂ© carrĂ© et de conquĂ©rir le monde. Pour ce faire, elle a dĂ©cidĂ© de commencer par ses voisins, chez lesquels elle retrouve de nombreuses similitudes une dĂ©mographie hĂ©tĂ©rogĂšne classes sociales disparates, diversitĂ© des langues et dialectes, pluralitĂ© culturelle et religieuse, un Internet trop souvent capricieux, des infrastructures logistiques parfois archaĂŻques, une faible pĂ©nĂ©tration des cartes bancaires, des magasins sans Ă©quipements de paiement et un saut technologique gĂ©nĂ©ralisĂ© du PC au profit du smartphone. Tout autant de facteurs qui crĂ©ent des usages et des attentes uniques sur lesquels la Chine souhaite faire levier afin de conquĂ©rir l’Asie du Sud-Est. Pendant ce temps, plusieurs plateformes amĂ©ricaines insistent et trĂ©buchent avec leur approche globale
 Uber a officiellement quittĂ© la rĂ©gion le 7 mai 2018 et Amazon, qui annonçait en juillet 2017 le plus grand lancement jamais rĂ©alisĂ© de son programme Prime Now, n’arrive toujours pas Ă  faire sa place. Pas Ă©tonnant lorsque l’on sait qu’il aura fallu plus de 3 ans Ă  Uber pour mettre en place le paiement en espĂšces et qu’Amazon ne propose toujours pas le paiement en liquide Ă  la livraison dans une rĂ©gion oĂč plus de la moitiĂ© de la population ne dispose pas de compte bancaire. Quels sont les fronts de cette bataille numĂ©rique ? Quant au marchĂ© des moteurs de recherche il semble que la messe est dite avec un Google omniprĂ©sent ~90 % de part de marchĂ© mais les usages changent dans la mesure oĂč les consommateurs se dirigent de plus en plus sur les rĂ©seaux sociaux et les places de marchĂ© pour s’informer sur les produits et services des marques deux verticales oĂč Google a toujours peinĂ© Ă  s’imposer. Niveau plateformes sociales, l’univers de Mark Zuckerberg Facebook / Instagram / Messenger / WhatsApp est bien installĂ© dans le top 5 des plateformes en Asie du Sud-Est, nĂ©anmoins de nombreux acteurs comme WeChat de Tencent en Malaisie, Line en ThaĂŻlande ou encore Snow au Vietnam se glissent dans le top 3 dans des pays oĂč il reste encore de nombreuses parts de marchĂ© Ă  conquĂ©rir. Le choc frontal se situe sur le e-commerce, la mobilitĂ© et les moyens de paiement, pour lesquels la Chine a dĂ©jĂ  placĂ© ses pions sur l’échiquier rĂ©gional car dominĂ©s par des acteurs locaux. Un jeu d’alliances et d’acquisitions Le marchĂ© du e-commerce en Asie du Sud-Est est dominĂ© par Lazada et Shopee groupe SEA. Ce premier est dĂ©tenu par Alibaba qui vient de rĂ©injecter 2 milliards de dollars pour accĂ©lĂ©rer et le second est contrĂŽlĂ© Ă  40 % par Tencent. Les deux acteurs ont Ă©galement renforcĂ© leur prĂ©sence en IndonĂ©sie plus gros marchĂ© de la zone 261 millions d’habitants puisque Alibaba a investi 1 milliard dans Tokopedia et que sociĂ©tĂ© chinoise du portefeuille Tencent, investie par Google rĂ©cemment opĂšre sa plateforme localement. Étonnamment, Amazon est aux abonnĂ©s absents et concentre ses efforts sur Singapour mais sans vraiment y briller. Depuis que Uber a cĂ©dĂ© ses opĂ©rations au singapourien Grab, ce dernier partage le marchĂ© de la mobilitĂ© en Asie du Sud-Est avec l’indonĂ©sien Go-Jek. Grab est contrĂŽlĂ© par Softbank un des premiers investisseurs d’Alibaba et Didi le Uber chinois tandis que Tencent et Google ont, quant Ă  eux, investi dans Go-Jek. Enfin sur les moyens de paiement, les portefeuilles Ă©lectroniques fleurissent sur toutes les plateformes de la rĂ©gion Lazada wallet, Shopee wallet, GrabPay et Alibaba renforce la prĂ©sence d’Alipay par des investissements en ThaĂŻlande Ascend Money, aux Philippines Mynt tandis que Tencent a annoncĂ© que la Malaisie sera le premier pays hors Chine oĂč il dĂ©ploiera sa solution WeChat Pay. D’une hĂ©gĂ©monie rĂ©gionale Ă  la conquĂȘte du monde. Xi Jinping annonçait en 2013 son projet One Belt, One Road », cette nouvelle route de la soie symbole du retour de la Chine parmi les supergrands. Il semblerait que ces champions du numĂ©rique empruntent les routes tracĂ©es par l’amiral Zheng He au XVĂšme siĂšcle entre la Chine, l’Asie du Sud-Est, l’Inde, investissements d’Alibaba dans BigBasket et de Tencent dans Flipkart et Ola vers l’Afrique que les Chinois ont dĂ©jĂ  su apprivoiser. Ces itinĂ©raires commerciaux avaient permis de vĂ©hiculer les courants de pensĂ©e, les inventions, et diffuseront demain la Tech chinoise.

LaChine est le berceau de l'industrie de la soie, qui a vécu trois périodes de transfert de technologies.
ï»żAccueil ‱Ajouter une dĂ©finition ‱Dictionnaire ‱CODYCROSS ‱Contact ‱Anagramme berceau de la route de la soie du sud — Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s Recherche - Solution Recherche - DĂ©finition © 2018-2019 Politique des cookies. LUXE(10 jours, 4 nuits Ă  bord) Traversez l'OuzbĂ©kistan et dĂ©couvrez ses trĂ©sors cachĂ©s le long de la lĂ©gendaire route de la soie Ă  bord du train spĂ©cial Orient Silk Road Express. Introduction DĂ©tails Le train Tarifs & Dates Conditions Demande Devis TACHKENT – CHAKHRISABZ – SAMARCANDE – KHIVA – BOUKHARA – TACHKENT L’OuzbĂ©kistan, ce pays encore trop mĂ©connu en plein cƓur de l’Asie Centrale a pourtant tant Ă  offrir. Étape majeure sur la mythique Route de la Soie, traversĂ©e par les grands caravaniers depuis la Chine vers l’Europe, l’OuzbĂ©kistan est une terre de lĂ©gendes. Son histoire millĂ©naire, fruit de plusieurs dynasties et des grandes conquĂȘtes d’Alexandre le Grand, Gengis Khan, Emir Timour, jusqu’ Ă  la rĂ©pression soviĂ©tique, a laissĂ© des vestiges et un patrimoine exceptionnels que je vous propose de dĂ©couvrir lors d’un voyage conçu sur mesure. Au-delĂ  de ses merveilles d’architecture et de la fascination de ses vestiges, ce vaste pays de l’Asie centrale renferme des richesses naturelles insoupçonnĂ©es. C’est aussi une mosaĂŻque culturelle mais aussi une destination idĂ©ale pour les voyageurs en quĂȘte d’authenticitĂ©. Contactez nos conseillers pour Ă©laborer ensemble un voyage sur-mesure en OuzbĂ©kistan. Organiser un voyage en OuzbĂ©kistan avec nos experts Milena, Laurent et Guillaume partagent avec vous leur feuille de route pour un voyage d'exception 100% personnalisĂ© contacter un conseiller-expert Tous nos circuits Personnalisables en OuzbĂ©kistan Vous ĂȘtes tout proche de votre prochaine destination ! Contactez nos conseillers-experts pour prĂ©parer votre voyage sur-mesure. Circuit PrivĂ© À partir de 1700 € par personne 8 jours et 6 nuits Circuit PrivĂ© À partir de 1950 € par personne 11 jours et 9 nuits Circuit accompagnĂ© À partir de 2000 € par personne 12 jours et 10 nuits Circuit accompagnĂ© À partir de 2350 € par personne 14 jours et 12 nuits Circuit PrivĂ© À partir de 2600 € par personne 12 jours et 10 nuits Circuit PrivĂ© À partir de 2690 € par personne 12 jours et 10 nuits Souvenirs de voyages Avis et tĂ©moignage client Voyage trĂšs agrĂ©able, surprenant, trĂšs riche en histoire, trĂšs bien organisĂ© au niveau visites et emploi du temps sans contrainte avec guide trĂšs intĂ©ressant et attentionnĂ© Jabborov Abdurauf. Pays accueillant. Repas succulents. Martine - OuzbĂ©kistan Le prestataire local a Ă©tĂ© exceptionnel il a rĂ©cupĂ©rĂ© nos vĂȘtements oubliĂ©s dans les hĂŽtels ou les aĂ©roports puis contacter un guide supplĂ©mentaire pour la ville de SAMARKANDE Christian - OuzbĂ©kistan Excellente dĂ©couverte de l’Asie centrale grĂące Ă  notre guide Sardor trĂšs compĂ©tent et de plus trĂšs gentil et trĂšs attentionnĂ©. TrĂšs bon souvenir Nicole - OuzbĂ©kistan Voyage privatif en tous points excellent. Pour les prĂ©paratifs MARION a Ă©tĂ© d’une aide prĂ©cieuse. Notre guide DONIYORE toujours disponible et souriant nous a emmenĂ© au plus prĂšs de la population et a su nous captivĂ© sur tous les monuments. Voyage alliant nature et histoire. TrĂšs bons souvenirs Michel - OuzbĂ©kistan 1er voyage avec Cercle des Vacances et je reviendrai ! Conseiller sympathique et pro. Aristide H. - DĂ©couvrez aussi
 ArmĂ©nie Bienvenue dans le berceau des premiĂšres civilisations chrĂ©tiennes vĂ©ritable terrain de jeu pour les passionnĂ©s d’Histoire et d’archĂ©ologie, un voyage en ArmĂ©nie est rĂ©ellement l’occasion de voyager Ă  travers les Ă©poques en dĂ©couvrant un hĂ©ritage soigneusement conservĂ©. Voyage en ArmĂ©nie GĂ©orgie À mi-chemin entre l’Europe et l’Asie, nichĂ©e entre les chaĂźnes du Grand et du Petit Caucase, la GĂ©orgie est au carrefour des cultures et des civilisations eurasiennes. Voyage en GĂ©orgie Inscrivez-vous Ă  notre newsletter Nous organisons rĂ©guliĂšrement des Ă©vĂšnements, laissez votre adresse email pour recevoir nos actualitĂ©s. Lafinale du concours de beautĂ© Nouvelle Route de la Soie 2010 Ă  Sanya, capitale de l'Ăźle tropicale chinoise du Hainan ce dimanche 5 dĂ©cembre.. Pour cette 18Ăšme Ă©dition du concours, c'est la jeune chinoise de 19 ans, Li Weishan du Guangdong qui a Ă©tĂ© Ă©lue Miss Nouvelle Route de la Soie 2010. Shi Tuo du Jiangsu et ĂągĂ© de 24 ans a quant Ă  lui remportĂ© le Les routes, artĂšres de la civilisation DEPUIS des temps immĂ©moriaux, les humains entretiennent des contacts les uns avec les autres au moyen d’un vaste rĂ©seau de pistes et de routes. Ces voies de communication tĂ©moignent d’une volontĂ© de voyager et de commercer, mais aussi de faire la guerre et de bĂątir des empires. Elles rĂ©vĂšlent alors des aspects sombres de la nature humaine. Se pencher sur l’histoire des routes, depuis les premiĂšres pistes foulĂ©es seulement par des pieds et des sabots jusqu’aux autoroutes modernes, ce n’est pas seulement voyager dans le passĂ©, c’est aussi en apprendre davantage sur l’ĂȘtre humain. Les premiĂšres routes “ Les premiers vĂ©ritables constructeurs de routes, lit-​on dans une encyclopĂ©die The New EncyclopĂŠdia Britannica, furent probablement les MĂ©sopotamiens ”, c’est-Ă -dire les habitants de la rĂ©gion situĂ©e entre le Tigre et l’Euphrate. Leurs voies processionnelles “ Ă©taient des routes pavĂ©es constituĂ©es de briques cuites et de pierres cimentĂ©es par du bitume ”. Cette description rappelle ce que dit la Bible au sujet des premiers matĂ©riaux de construction “ La brique leur servit [...] de pierre, mais le bitume leur servit de mortier. ” — GenĂšse 113. Pour pouvoir s’acquitter de leurs devoirs religieux, les IsraĂ©lites de l’AntiquitĂ© avaient besoin de routes. PrĂšs de 1 500 ans avant la naissance de JĂ©sus Christ, ils avaient reçu le commandement suivant “ Trois fois dans l’annĂ©e, tout mĂąle chez toi paraĂźtra devant JĂ©hovah ton Dieu [pour cĂ©lĂ©brer une fĂȘte religieuse] dans le lieu qu’il choisira. ” DeutĂ©ronome 1616. JĂ©rusalem fut choisie ; souvent, des familles entiĂšres s’y rendaient pour assister Ă  ces Ă©vĂ©nements joyeux. De bonnes routes Ă©taient donc indispensables. Les principales voies de communication Ă©taient, semble-​t-​il, de bonne qualitĂ©. Au sujet de Salomon, qui rĂ©gna environ mille ans avant la naissance de Christ, l’historien juif Flavius JosĂšphe Ă©crit “ Il ne nĂ©gligea pas mĂȘme ce qui regardait les grands chemins. Il fit paver de pierres noires tous ceux qui conduisaient Ă  JĂ©rusalem. ” Il existait en IsraĂ«l six villes de refuge qui donnaient asile aux homicides involontaires. Les routes qui menaient Ă  ces villes Ă©taient elles aussi bien entretenues. Selon la tradition juive, des poteaux indicateurs en bon Ă©tat placĂ©s Ă  chaque carrefour indiquaient la direction de la ville de refuge la plus proche. — Nombres 356, 11-34. Les routes contribuĂšrent dans une large mesure au dĂ©veloppement du commerce. Dans l’AntiquitĂ©, l’un des produits les plus recherchĂ©s Ă©tait la soie. On pense que les Chinois avaient appris Ă  la fabriquer Ă  partir des fils produits par les vers Ă  soie bien avant que les IsraĂ©lites ne soient devenus une nation organisĂ©e. Le secret du procĂ©dĂ©, bien gardĂ©, ne commença Ă  se rĂ©pandre qu’aprĂšs la naissance de Christ. Mais, dĂ©jĂ  auparavant, la soie avait un tel succĂšs dans le monde occidental que, selon Geoffrey Hindley, auteur d’Une histoire des routes angl., des Ă©dits furent promulguĂ©s “ pour dissuader les hommes d’en porter ”, car cela “ Ă©tait considĂ©rĂ© comme effĂ©minĂ© ”. La voie par laquelle cheminait la soie importĂ©e de Chine Ă©tait appelĂ©e la route de la soie. Lorsque Marco Polo l’emprunta, Ă  la fin du XIIIe siĂšcle, elle existait depuis 1 400 ans. Pendant plus de 2 000 ans, elle demeura la plus longue route du monde, s’étirant sur prĂšs de 13 000 kilomĂštres, depuis ShanghaĂŻ, le berceau chinois de la soie, jusqu’à Gades aujourd’hui Cadix, en Espagne. Leur fonction militaire Les plus grandes avancĂ©es en matiĂšre de construction de routes ont Ă©tĂ© le fruit de l’impĂ©rialisme. Sous les CĂ©sars, le rĂ©seau routier de l’Empire romain, dont on estime la longueur totale Ă  80 000 kilomĂštres, s’étendait sur l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Lorsqu’ils n’étaient pas au combat, les soldats romains Ă©taient parfois affectĂ©s Ă  la construction et Ă  la rĂ©paration des routes. L’Histoire rĂ©cente a Ă©galement mis en Ă©vidence l’importance stratĂ©gique des routes. Dans le but de servir ses visĂ©es hĂ©gĂ©moniques, Adolf Hitler lança en 1934 un programme de construction d’autoroutes. Selon l’historien Geoffrey Hindley, ce programme dota l’Allemagne “ du premier rĂ©seau autoroutier au monde ”. La construction des routes une science Les arpenteurs romains traçaient des routes parfaitement rectilignes en se servant d’un instrument appelĂ© groma. Les maçons sculptaient les bornes, dont ils faisaient de vĂ©ritables objets d’art, et les ingĂ©nieurs calculaient le poids que la route pouvait supporter. Les routes reposaient sur des fondations et Ă©taient recouvertes d’un revĂȘtement rĂ©sistant. Le secret de la longĂ©vitĂ© des voies romaines rĂ©sidait dans l’ingĂ©nieux systĂšme de drainage dont elles Ă©taient Ă©quipĂ©es, auquel s’ajoutaient une lĂ©gĂšre courbure et une surĂ©lĂ©vation par rapport au niveau du sol. À l’époque dĂ©jĂ , des marchands vendaient des “ cartes routiĂšres ”. “ Face aux prouesses des Romains en matiĂšre de construction de routes, Ă©crit un historien, il faut parfois rĂ©sister Ă  la tentation d’accumuler les superlatifs. Aucune rĂ©alisation humaine du passĂ© n’a probablement rendu de services aussi durables que les routes d’Italie. ” La voie Appienne, qui partait de Rome vers le sud, fut, apprend-​on dans Une histoire des routes, “ la premiĂšre route pavĂ©e, de quelque longueur que ce soit, dans l’histoire de l’homme occidental ”. Cette cĂ©lĂšbre voie, qui mesurait six mĂštres de large, Ă©tait pavĂ©e de grands blocs de lave. Lorsque l’apĂŽtre Paul, prisonnier, fut emmenĂ© Ă  Rome, il passa sur cette route, dont certaines sections sont encore utilisĂ©es aujourd’hui. — Actes 2815, 16. Beaucoup jugent tout aussi remarquables les constructions routiĂšres des anciens Indiens d’AmĂ©rique du Sud. Entre le XIIIe et le XVIe siĂšcle, les Incas Ă©difiĂšrent un rĂ©seau long de 16 000 kilomĂštres destinĂ© Ă  maintenir l’unitĂ© d’un peuple de dix millions de personnes. Ces routes traversaient des rĂ©gions inhospitaliĂšres et accidentĂ©es, des dĂ©serts, des forĂȘts tropicales et mĂȘme les majestueuses Andes pĂ©ruviennes ! “ La route des Andes Ă©tait remarquable, lit-​on dans l’encyclopĂ©die citĂ©e plus haut. Elle mesurait 7,50 mĂštres de large et traversait les plus hauts massifs en pente douce grĂące Ă  un tracĂ© sinueux. Il avait fallu creuser des galeries dans la roche dure, construire des murs de soutien hauts parfois de plusieurs dizaines de mĂštres, combler des ravins et des gouffres Ă  l’aide de solides travaux de maçonnerie et lancer des ponts suspendus au-dessus des larges cours d’eau de montagne au moyen de cĂąbles de laine ou de fibre vĂ©gĂ©tale. Dans la plupart des rĂ©gions, le revĂȘtement Ă©tait en pierre ; l’asphalte Ă©tait abondamment utilisĂ©. ” Les Incas ne connaissaient pas le cheval, mais ils disposaient, avec leur rĂ©seau routier, de ce que l’on a appelĂ© “ une vĂ©ritable piste de course pour leurs messagers royaux ”. Un historien Ă©crit “ Sur toute la longueur de la route, tous les deux kilomĂštres environ, Ă©taient rĂ©partis des relais abritant une petite garnison et une Ă©quipe de coureurs professionnels. Les Ă©tapes Ă©taient suffisamment courtes pour que la course puisse ĂȘtre rapide. En travaillant jour et nuit, le service pouvait transporter un message de Cuzco, la capitale, Ă  Quito, situĂ©e Ă  2 000 kilomĂštres de lĂ , en cinq jours. Il fallait pour cela maintenir une vitesse moyenne de 15 kilomĂštres Ă  l’heure Ă  une altitude de plus de 4 000 mĂštres. Un rĂ©sultat jamais Ă©galĂ© par la poste impĂ©riale romaine ! Des rĂ©percussions tragiques Dans le corps humain, lorsqu’une artĂšre se bouche, cela peut avoir des consĂ©quences tragiques. De mĂȘme, lorsqu’une route destinĂ©e Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© de la vie devient impraticable, des problĂšmes surgissent. Par ailleurs, les routes qui traversent forĂȘts tropicales, dĂ©serts, savanes ou parcs nationaux ont un effet nĂ©faste sur la faune et la flore. Souvent, les indigĂšnes et leurs habitats forestiers en pĂątissent Ă©galement. On lit dans Comment nous construisons les routes angl. “ La route transamazonienne, pourtant mise en chantier au nom du progrĂšs, a dĂ©truit de grandes Ă©tendues de forĂȘt tropicale ; elle a Ă©tĂ© une vĂ©ritable catastrophe pour les nombreux habitants de la forĂȘt, car elle a complĂštement dĂ©truit leur ancien mode de vie. ” Chaque annĂ©e, les villes rencontrent des difficultĂ©s croissantes dues Ă  la multiplication des vĂ©hicules en circulation. Lorsque le budget le permet, on construit des voies rapides ; mais, Ă  long terme, on favorise ainsi l’augmentation du trafic et l’aggravation de la pollution, qui dĂ©grade la santĂ© de millions de personnes. D’autre part, chaque annĂ©e, tous pays confondus, 500 000 personnes sont tuĂ©es et 15 millions blessĂ©es, parfois griĂšvement, dans les accidents de la route. À titre de comparaison, la PremiĂšre Guerre mondiale a coĂ»tĂ© la vie Ă  neuf millions de combattants. De plus, la guerre a fini par s’arrĂȘter, tandis que la route continue de moissonner inlassablement plus de 1 000 vies par jour ! AssurĂ©ment, les routes en disent long sur les humains. Elles rĂ©vĂšlent nos forces et nos faiblesses, mais aussi ce que nous pensons de la magnifique planĂšte qui nous a Ă©tĂ© confiĂ©e. [Illustration, page 21] La voie Appienne, que l’apĂŽtre Paul a empruntĂ©e, est encore utilisĂ©e aujourd’hui. [Illustration, page 22] Chaque annĂ©e, 500 000 personnes meurent dans des accidents de la route. Voyagesur mesure en OuzbĂ©kistan de 14 jours avec l’agence locale de Nuriddin. L’OuzbĂ©kistan, le cƓur de la route de la Soie, vous accueille les bras ouverts. Ce voyage changera vos avis sur l’Asie Centrale. Vous percevrez ici le croisement de toutes les civilisations, un vĂ©ritable brassage multiculturel : Perse, grecque, arabe
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