pourla premiĂšre fois en 1796, donc aprĂšs la mort de l’écrivain et philosophe français. L’ouvrage s’inscrit dans un triptyque de contes moraux rĂ©digĂ©s en 1722. Il est donc prĂ©cĂ©dĂ© de Ceci n’est pas un conte et de Madame de la CarliĂšre. RESUME DE L’ƒUVRE Chapitre I : Jugement du voyage de Bougainville Le dialogue s’ouvre
Le roman commence par la mise en condition du "lecteur" pour que sa lecture soit confortable. Mais la suite du chapitre qu'il lit manque; notre lecteur apporte le livre au libraire et rencontre par hasard une autre lectrice qui lit le mĂȘme livre et Ă  qui il manque aussi des pages, Ludmilla, soeur de Lotaria. On ne sait pas qui est Lotaria. La suite du livre est faite de chapitres qui ne semblent pas avoir de liens entre eux; le livre forme un tout car c'est "les lecteurs" qui le font. Il y a une mise en abĂźme des histoires et des lecteurs comme dans les 1001 nuits. 1- Un voyageur manque un train et se retrouve dans une gare. 2- Un homme vit Ă  proximitĂ© d'une prison. 3- Deux amants veulent se dĂ©barrasser d'un cadavre. 4- Un soldat est arrĂȘtĂ© pour trahison aprĂšs avoir tenu dans ses bras l'accusatrice. 5- Une relation sexuelle dans l'ancien Japon. 6- Un tĂ©lĂ©phone qui sonne partout oĂč un joggeur passe; 7- Une salle des miroirs qui multiplie l'image d'un milliardaire. 8- Le journal d'un Ă©crivain jaloux. 9- Un homme fait disparaĂźtre tout le monde pour ĂȘtre seul avec une femme. 10- Un garçon se bat Ă  mort avec son rival, Ă  cĂŽtĂ© d'une tombe. Finalement notre lecteur du dĂ©but Ă©pouse Ludmilla. Il n'aura pas lu le livre entiĂšrement, mais aura terminĂ© celui d' Italo Calvino. On ne connaĂźt pas le nom du "lecteur", Ă  qui on donne Ă  chaque fois un nouveau livre qui n'est jamais le bon. Si par une nuit d'hiver un voyageur raconte surtout des histoires de vengeances amoureuses. Ce livre dĂ©montre le plagiat entre Ă©crivains et le poids de la censure dans le monde. Ila pour caractĂ©ristique d'ĂȘtre un rĂ©sumĂ© chapitre par chapitre ce qui les conforte l'une et l'autre dans le sĂ©rieux des sentiments du jeune homme envers Harriet (chapitre IX). Au milieu du mois de dĂ©cembre, lors d'une discussion avec Harriet, Emma lui fait part de ses sentiments sur le mariage : riche et indĂ©pendante, chĂ©rie par son pĂšre, elle ne voit aucune raison de se marier
Fiche de lecture sur Si c'est un homme de Primo Levi. Notre analyse de Si c'est un homme comprend un rĂ©sumĂ©, une analyse des personnages et une analyse... Lire la suite 9,99 € Neuf Ebook TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 3,99 € ExpĂ©diĂ© sous 2 Ă  4 semaines LivrĂ© chez vous entre le 13 septembre et le 27 septembre Fiche de lecture sur Si c'est un homme de Primo Levi. Notre analyse de Si c'est un homme comprend un rĂ©sumĂ©, une analyse des personnages et une analyse des axes de lecture. Cette fiche de lecture sur Si c'est un homme a Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e par un professeur de français. A PROPOS DE LA COLLECTION La sĂ©rie offre des contenus Ă©ducatifs aux Ă©tudiants et aux professeurs tels que des rĂ©sumĂ©s, des analyses littĂ©raires, des questionnaires et des commentaires sur la littĂ©rature moderne et classique. Nos documents sont prĂ©vus comme des complĂ©ments Ă  la lecture des oeuvres originales et aide les Ă©tudiants Ă  comprendre la littĂ©rature. FondĂ© en 2001, notre site s'est dĂ©veloppĂ© trĂšs rapidement et propose dĂ©sormais plus de 2500 documents directement tĂ©lĂ©chargeables en ligne, devenant ainsi le premier site d'analyses littĂ©raires en ligne de langue française. FichesdeLecture est partenaire du MinistĂšre de l'Education du Luxembourg depuis 2009. Date de parution 10/12/2014 Editeur ISBN 978-2-511-02779-0 EAN 9782511027790 PrĂ©sentation BrochĂ© Nb. de pages 24 pages Poids Kg Dimensions 12,7 cm × 20,3 cm × 0,1 cm
PrimoLĂ©vi, Si c'est un homme Ces conditions de vie conduisent Ă  une nouvelle hiĂ©rarchie des individus La hiĂ©rarchie interne aux prisonniers Le chapitre 9 est entiĂšrement consacrĂ© aux conditions de survie au camp: " Les Ă©lus et les damnĂ©s" rĂ©partition bipartite des occupants du camp, selon que l'on est l'un ou l'autre, on vit ou on meurt. UN HOMME ET SON PÉCHÉ. Roman de Claude Henri Grignon Canada/QuĂ©bec, 1894-1976, publiĂ© Ă  MontrĂ©al aux Éditions du Totem en 1933. AdaptĂ© pour la radio Ă  partir de 1939, pour la tĂ©lĂ©vision dans les annĂ©es 1950 et 1960, pour le cinĂ©ma en 1948 et 1950 par Paul Gury les deux fois, frĂ©quemment rééditĂ©, Un homme et son pĂ©chĂ© a connu un succĂšs sans prĂ©cĂ©dent dans l’histoire de l’édition quĂ©bĂ©coise et une immense popularitĂ© auprĂšs du public canadien français. Écrit au dĂ©but des annĂ©es trente, le roman, nourri de l’expĂ©rience de la crise Ă©conomique de 1929 et inspirĂ© d’une conscience collective tournĂ©e vers l’épargne, met en scĂšne un personnage devenu le modĂšle mythique de l’avare quĂ©bĂ©cois. RĂ©sumĂ© de Un homme et son pĂ©chĂ© Tous les samedis, Donalda, la jeune femme de SĂ©raphin Poudrier, lave le plancher. ConvoitĂ©e par SĂ©raphin le riche» depuis son enfance, elle allie Ă  ses yeux la bĂȘte de travail et la bĂȘte de plaisir. SĂ©raphin ne s’est pourtant pas laissĂ© Ă©garer par les sens. Il a fait de sa femme une servante privĂ©e des joies de l’amour, de la chair et de la maternitĂ©. La nourriture mĂȘme lui est comptĂ©e. Dans la maison sombre et glaciale, une piĂšce servant de magasin Ă  l’usurier abrite trois sacs d’avoine oĂč il cache une bourse de cuir ne renfermant jamais moins de cinq cents Ă  mille dollars en billets de banque, en piĂšces d’argent, d’or ou de cuivre» qu’il vient caresser dans le plus grand secret. C’est lĂ  sa plus intense voluptĂ©. Avec ses dĂ©biteurs, SĂ©raphin est impitoyable chap. 1-3. Lorsque Donalda tombe malade, son mari refuse d’aller chercher le docteur, une dĂ©pense d’au moins trois dollars pense-t-il. La petite cousine Bertine, venue soigner Donalda, excite les dĂ©sirs de l’avare. C’est Alexis, le pĂšre de Bertine, qui se dĂ©cide Ă  aller jusqu’à Sainte-Agathe quĂ©rir un mĂ©decin. Mais c’est le prĂȘtre qui arrive le premier, Ă  temps pour entendre la confession de Donalda qui s’éteint dans la souffrance 4-8. SĂ©raphin retrouve sa vie de vieux garçon, oublie vite Donalda et s’abandonne totalement Ă  sa passion qui lui procure des jouissances telles qu’aucune chair de courtisane au monde ne pouvait les Ă©galer». Mais bientĂŽt, la possession de sa fortune lui fait craindre les voleurs, le feu, et l’empĂȘche de fermer l’Ɠil. Il dĂ©cide finalement de dormir avec sa bourse, et de ne jamais s’éloigner de sa maison. Un jour, une de ses vaches tombe Ă  l’eau. Tandis qu’Alexis la sauve, le feu prend Ă  la maison. SĂ©raphin se prĂ©cipite vers les sacs d’avoine. On retrouve son corps calcinĂ©, les deux poings fermĂ©s sur une piĂšce d’or et un peu d’avoine que le feu n’avait pas touchĂ© 9-13. Analyse du roman de Claude Henri Grignon Si ce roman, conçu selon les rĂšgles de l’esthĂ©tique rĂ©aliste, appartient au genre de la littĂ©rature de terroir, il met davantage l’accent sur la peinture d’un caractĂšre que sur la description des mƓurs canadiennes françaises. Un dĂ©placement s’opĂšre ici de la peinture sociale Ă  l’étude psychologique d’une passion sordide. SĂ©raphin Poudrier est un monstre insensible aux beautĂ©s de la nature, aux souffrances ou aux joies des hommes. ÉgoĂŻste, avare, luxurieux, il a substituĂ© l’argent aux Ă©motions et aux sentiments. La soumission de Donalda aux exigences de son Ă©poux relĂšve d’un masochisme soutenu par l’idĂ©ologie religieuse, qui la conduit Ă  accepter son martyre et Ă  se laisser mourir pour rĂ©parer ses pĂ©chĂ©s. Le sadisme de SĂ©raphin se double d’un masochisme triomphant lorsqu’il se rĂ©jouit de souffrir de faim et de froid pour satisfaire sa passion de l’épargne. Mais si le hĂ©ros se caractĂ©rise par la rĂ©tention parcimonieuse et obstinĂ©e, il est aussi douĂ© d’appĂ©tits charnels qui le rendent vulnĂ©rable et vont Ă  l’encontre de l’ordre Ă©conomique qui rĂ©git sa vie. La concupiscence Ă©tant jugĂ©e mauvaise, SĂ©raphin reporte donc sur l’argent toute sa libido l’avarice se substitue au dĂ©sir sexuel. Il lui reste toutefois la jouissance de caresser son or, qui ne peut qu’évoquer celle du plaisir solitaire. Enfin l’état nĂ©vrotique du personnage apparaĂźt pleinement lorsque l’angoisse paranoĂŻaque vient dĂ©truire le plaisir de thĂ©sauriser. Si SĂ©raphin Poudrier, dans l’esprit de Claude Henri Grignon, devait initialement ĂȘtre le type du paysan Ăąpre au gain, il a Ă©voluĂ© vers une incarnation de l’avarice. Loin de reprĂ©senter la paysannerie canadienne française, SĂ©raphin Poudrier incarne le pĂ©chĂ©. La morale est sauve puisque l’auteur chĂątie son hĂ©ros en le faisant pĂ©rir calcinĂ© aux cĂŽtĂ©s de son or chĂ©ri, les trois sacs d’avoine figurant le seul Dieu en trois personnes». Harpagon ou pĂšre Grandet des lettres canadiennes, SĂ©raphin Poudrier est devenu un type lĂ©gendaire au point que le lexique canadien français contient des expressions comme sĂ©raphiner» ou sĂ©raphinade». Plus d'articles sur la littĂ©rature quĂ©becoise LittĂ©rature quĂ©bĂ©coise Commandez les romans de Claude Henri Grignon sur Adaptation cinĂ©matographique commandez le film sur
\n \n\n\n si c est un homme résumé par chapitre
SIC’EST UN HOMME Vous qui vivez en toute quiĂ©tude Bien au chaud dans vos maisons, Vous qui trouvez le soir en rentrant La table mise et des visages amis, ConsidĂ©rez si c’est un homme Que celui qui peine dans la boue, Qui ne connaĂźt pas de repos, Qui se bat pour un quignon de pain, Qui meurt pour un oui pour un non. ConsidĂ©rez si c
Table des chapitres de Si c’est un homme 1. Le voyage 2. Le fond 3. Initiation 4. 5. Nos nuits 6. Le travail 7. Une bonne journĂ©e 8. En deçà du bien et du mal 9. Les Ă©lus et les damnĂ©s 10. Examen de chimie 11. Le chant d’Ulysse 12. Les Ă©vĂ©nements de l’étĂ© 13. Octobre 1944 14. Kraus 15. Die drei leute vom Labor 16. Le dernier 17. Histoire de dix jours Primo Levi s’est lui-mĂȘme expliquĂ© dans sa PrĂ©face de janvier 1947 quand il Ă©crivait au sujet de la structure de son Ɠuvre Les chapitres en ont Ă©tĂ© rĂ©digĂ©s non pas selon un dĂ©roulement logique, mais par ordre d’urgence ». Ainsi, les dix-sept chapitres tels qu’ils sont prĂ©sentĂ©s, n’ont pas Ă©tĂ© Ă©crits dans cet ordre, et Primo Levi prĂ©cise que le travail de fusion, selon un plan dĂ©terminĂ©, n’est intervenu qu’aprĂšs ». De fait, Si c’est un homme semble construit selon une double structure qui se superpose l’une chronologique, l’autre dramatique. 1. Une organisation chronologique La simple observation fait clairement apparaĂźtre le classement chronologique des dix-sept chapitres de l’Ɠuvre un premier indice, dĂšs la premiĂšre phrase du chapitre 1, prĂ©cise la date du 13 dĂ©cembre 1943. Quelques lignes plus loin nous trouvons celle de fin janvier 1944, qui marque son arrivĂ©e au camp. Dans les chapitres suivants, la prĂ©cision temporelle s’efface pour laisser place au rythme cruellement routinier de la vie au Lager Les jours se ressemblent tous et il n’est pas facile de les compter » raconte Primo Levi. Le rythme chronologique n’est cependant pas perturbĂ© et des prĂ©cisions, telle l’expression aprĂšs quelques jours », ou la succession des saisons, nous le rappelle. Il faut attendre le chapitre 12 pour retrouver une indication prĂ©cise au mois d’aoĂ»t 1944 ». Le chapitre 13 porte lui-mĂȘme un titre significatif, Octobre 1944, il sera consacrĂ© Ă  un seul Ă©vĂ©nement la nouvelle sĂ©lection. On trouve une nouvelle indication au chapitre suivant c’est novembre », puis au chapitre 16 il est question de NoĂ«l, enfin au dernier chapĂźtre se succĂšdent les fameux dix derniers jours hors du monde et hors du temps », ponctuĂ©s des dates jour par jour, jusqu’à la derniĂšre du 27 janvier 1944, jour de la libĂ©ration du camp par l’armĂ©e rouge. Ainsi, on le voit, l’écrivain n’a pas donnĂ© quantitativement la mĂȘme importance Ă  tous les Ă©vĂ©nements. Certains, pourtant relativement courts, sont dĂ©veloppĂ©s sur tout un chapitre c’est le cas de l’installation au Lager ou de la sĂ©lection d’octobre 1944. A l’opposĂ©, des semaines entiĂšres sont parfois rĂ©sumĂ©es en quelques lignes, voire en une seule phrase Nous avons luttĂ© de toutes nos forces pour empĂȘcher l’hiver de venir ». De cette structure, certains faits se dĂ©tachent. Si Primo Levi leur a donnĂ© plus d’importance, c’est qu’ils correspondent Ă  des Ă©pisodes-clĂ©s, marquants profondĂ©ment son Ăąme, ou lourds de consĂ©quences. 2. Une construction dramatique La structure chronologique ponctuĂ©e de moments forts, comme nous l’avons observĂ© prĂ©cĂ©demment, est comparable Ă  celle d’un drame. L’écrivain lui-mĂȘme fait d’ailleurs explicitement rĂ©fĂ©rence au théùtre Ă  diverses reprises. DĂšs le chapitre 2, il Ă©crit Nous voici maintenant au deuxiĂšme acte ». Il se place ainsi dans la position d’un spectateur qui assisterait Ă  une reprĂ©sentation. Il ajoute un peu plus loin il nous semble assister Ă  quelque drame extravagant, un de ces drames oĂč dĂ©filent sur scĂšne les sorciĂšres, le Saint Esprit et le dĂ©mon », faisant ici rĂ©fĂ©rence aux MystĂšres du Moyen-Age. Ainsi, au dĂ©but de l’Ɠuvre, Primo Levi n’a pas conscience du rĂŽle qu’il doit jouer. Cependant, Ă  la fin de son rĂ©cit, il semble l’avoir dĂ©couvert lorsqu’il Ă©crit Mais maintenant c’est bel et bien fini. C’est le dernier acte l’hiver a commencĂ©, et avec lui notre derniĂšre bataille » chapitre 15. Dans l’intervalle de ces deux passages, le rĂ©cit s’apparente en quelque sorte Ă  une sinistre comĂ©die mise en scĂšne par les nazis, et dont les prisonniers sont les pantins, spectateurs abusĂ©s du rĂŽle qu’on leur fait jouer. Toute l’action semble concourir Ă  son terme inĂ©luctable qui devait voir l’anĂ©antissement physique et moral de ces marionnettes humaines. Cependant, comme un coup de théùtre, quoique le processus fĂ»t en rĂ©alitĂ© trĂšs lent, les marionnettes se remettent Ă  penser et Ă  rĂ©agir. Ainsi, si l’armĂ©e soviĂ©tique est de fait libĂ©ratrice, c’est avant tout de l’intĂ©rieur que la libĂ©ration s’est produite, quand les hommes ont retrouvĂ© en eux-mĂȘmes la force de renaĂźtre. La strucure de Si c’est un homme apparaĂźt clairement comme chronologique et positive. Et si l’écrivain n’a pas Ă©crit son Ɠuvre chronologiquement, sa recomposition, sans nuire Ă  la vĂ©ritĂ©, se met au service du sens. En effet, ce processus de destruction / reconstruction Ă©tait nĂ©cessaire pour donner sens Ă  ce qu’il avait vĂ©cu. L’essentiel Si c’est un homme se compose de dix-sept chapitres chronologiques, l’action se dĂ©roulant sur une pĂ©riode de treize mois, du 13 dĂ©cembre 1943 au 27 janvier 1944. Primo Levi a doublĂ© cependant cette structure chronologique d’une structure dramatique qui met en avant les moments forts de l’action et qui se termine par une sorte de coup de théùtre quand, contre toute attente, les prisonniers rĂ©duits Ă  l’état de pantins regagnent leur dignitĂ© dans un sursaut d’humanitĂ© ultime. Vous avez dĂ©jĂ  mis une note Ă  ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Évalue ce cours !
RĂ©sumĂ©du document. Le texte que nous allons analyser est extrait du chapitre 9 de « Si c'est un homme » ; c'est un chapitre central, il constitue l'Ă©picentre d'une rĂ©flexion sur la nature humaine qui traverse l'Ɠuvre, Ă  partir de l'expĂ©rience concentrationnaire d'Auschwitz. L'auteur y entreprend une observation qui emprunte Ă  la
RĂ©sumĂ© du document Primo Levi compose Si c'est un homme en 1947, dont l'un des objectifs est de faire rĂ©agir la sociĂ©tĂ© non-concentrationnaire de l'Ă©poque, qui se faisait sourde aux tĂ©moignages des rescapĂ©s. Ce passage se situe au milieu du chapitre 7, qui s'intitule Une bonne journĂ©e». Il annonce le dĂ©but du printemps et marque donc la fin de la sensation intense de froid qui accablait les dĂ©tenus jusqu'ici. L'auteur affirme Ă  la page 59 que les jours se ressemblent tous» par leur caractĂšre rĂ©pĂ©titif, monotone et inhumain. L'Ă©vocation d'une bonne journĂ©e» implique donc l'idĂ©e que ce n'est pas une journĂ©e ordinaire et qu'elle s'Ă©loigne du quotidien des dĂ©tenus. L'optimisme apparent du titre nous rappelle la premiĂšre phrase de Levi dans sa prĂ©face J'ai eu la chance de n'ĂȘtre dĂ©portĂ© Ă  Auschwitz qu'en 1944». Il s'agit donc d'un optimisme qui tend Ă  montrer d'autant plus l'horreur de la situation. Sommaire I- La pr?dominance du th?me de la faim pour d?signer la vie au camp 1 La faim, partie int?grante du camp 2 La faim pour souligner la d?shumanisation des H?ftlinge 3 Une description scientifique des techniques d?alimentation au Lager II- La difficult? majeure de rester un homme dans ces conditions 1 La perte des valeurs sociales 2 Le rapport avec autrui 3 La pens?e et la m?moire Extraits [...] La vol est frĂ©quent au Lager comme on peut le remarquer Ă  travers notre texte. Ce phĂ©nomĂšne s'oppose aux valeurs sociales et morales. En effet, il n'y a pas de code moral au Lager le vol de nourriture et le trafic avec les civils fait partie des rĂšgles de survie et sont mĂȘme encouragĂ©s par les chefs des camps de concentration alors mĂȘme que c'est interdit par le rĂšglement car ils contribuent Ă  la perte de l'humanitĂ© pour les juifs dĂ©tenus. [...] [...] Les dĂ©tenus ne peuvent Ă©chapper Ă  ces souvenirs qui resurgissent. En effet le narrateur remarque mais je n'en suis pas moins soumis Ă  la loi commune» ligne 40. Les rĂ©cits nostalgiques se multiplient et provoquent la douleur et l'irritation de l'ensemble des prisonniers. Primo Levi utilise le procĂ©dĂ© stylistique de la polysyndĂšte Ă  la ligne 37 Et . et les insultes et les malĂ©dictions pleuvent». Cette figure de style, selon L'Ă©criture concentrationnaire, ou la poĂ©tique de la RĂ©sistance de Sabine Sellam, est utilisĂ©e pour suggĂ©rer le caractĂšre rĂ©pĂ©titif et suffocant de ces scĂšnes de remĂ©moration» La faim pour souligner la dĂ©shumanisation des HĂ€ftlinge La prĂ©dominance de la faim dans le texte permet Ă©galement de souligner la dĂ©shumanisation des HĂ€ftlinge. [...] [...] DĂšs la premiĂšre page de son livre, il insiste sur cette absence d'identitĂ© Je vivais sans visage»; Pas de visage sur ce corps dĂ©risoire». L'altruisme et la solidaritĂ© sont des valeurs sociales opposĂ©es au Lager, oĂč rĂšgnent la haine et la rivalitĂ©. Le lecteur le perçoit Ă  travers la ligne oĂč l'auteur nous dit que personne ne se dispute» lorsque les besoins sont assouvis pour chacun. Or cette satisfaction des besoins est rare et difficile Ă  obtenir. Dans le chapitre 4 du roman, Levi nous informe que Chacun est Ă  chacun un ennemi ou un rival» page 59. [...] [...] Le quotidien au camp se dĂ©finit donc comme une lutte constante pour survivre. L'obsession de la faim est Ă©galement illustrĂ©e par la mĂ©taphore machinale de la drague qui mange et qui Ă©ructe avec satisfaction une Ă©paisse bouffĂ©e de fumĂ©e blanche» ligne 23. Les prisonniers voient la faim partout et l'attribuent Ă  la drague, qui est dĂ©crite comme une bĂȘte monstrueuse et vorace ellemord avec voracité» dans la terre ligne 22 et prend une Ă©norme bouchĂ©e» ligne 25 ; elle a des mĂąchoires dentĂ©es» ligne 21 qui nous font bien penser Ă  celles d'un monstre. [...] [...] Ce passage se situe au milieu du chapitre qui s'intitule Une bonne journĂ©e». Il annonce le dĂ©but du printemps et marque donc la fin de la sensation intense de froid qui accablait les dĂ©tenus jusqu'ici. L'auteur affirme Ă  la page 59 que les jours se ressemblent tous» par leur caractĂšre rĂ©pĂ©titif, monotone et inhumain. L'Ă©vocation d'une bonne journĂ©e» implique donc l'idĂ©e que ce n'est pas une journĂ©e ordinaire et qu'elle s'Ă©loigne du quotidien des dĂ©tenus. L'optimisme apparent du titre nous rappelle la premiĂšre phrase de Levi dans sa prĂ©face J'ai eu la chance de n'ĂȘtre dĂ©portĂ© Ă  Auschwitz qu'en 1944». [...]
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QUELQUES INFOS SUR PRIMO LEVI ET SI C’EST UN HOMME » 1 BIOGRAPHIE Primo LEVI 1919-1987 NationalitĂ© italien. Origine sociale bourgeoisie turinoise d’origine juive, trĂšs intĂ©grĂ©e Ă  la culture italienne. Culture pas conscience de sa judĂ©itĂ© comme d’une diffĂ©rence essentielle. Pour lui un juif c’est quelqu’un de circoncis, qui ne fĂȘte pas NoĂ«l et ne mange pas de porc » et ensuite il dira On m’a rendu juif » la dĂ©portation. MĂ©tier chimiste Passion Amateur d’alpinisme et de montagne. Son arrestation RĂ©seau de rĂ©sistance dans les Alpes, appelĂ© Justice et LibertĂ©. Il est arrĂȘtĂ© par des miliciens italiens, le 13 dĂ©cembre 1943, soit quelques semaines aprĂšs la chute de Mussolini. Puis dĂ©portĂ© Ă  Auschwitz en fĂ©vrier 1944 jusqu’au 27 janvier 1945 date libĂ©ration du camp par l’armĂ©e rouge. Si c’est un homme » est datĂ© dĂ©cembre 1945-janvier 1947 ». Le livre a Ă©tĂ© longtemps mĂ©connu par le public italien, et c’est seulement en 1958 qu’il sera rééditĂ© Ă  grand tirage. Le suicide de Primo Levi le 11 Avril 1987 Nilde Lotti, prĂ©sidente de la Chambre des DĂ©putĂ©s italiens, salue ainsi la mort de Primo Levi cf. p. 13 Nous devons considĂ©rer la mort tragique de Primo Levi comme un signe extrĂȘme de l’inoubliable crime contre l’homme et la civilisation humaine que constitue le gĂ©nocide nazi. ... » RESUME RAPIDE DE SI C’EST UN HOMME » Dans cet ouvrage, Primo Levi nous parle d’une rupture de notre civilisation. Moment cauchemardesque oĂč le racisme construit en idĂ©ologie dans Mein Kampf », organisĂ© par quelques monstres Hitler et ses proches, relayĂ© par des milliers de fonctionnaires-bourreaux nazis, SS
 et quelques millions d'hommes et de femmes assoupis allemands l’ayant portĂ© au pouvoir et buvant ses paroles lors des meetings, a donnĂ© naissance Ă  une nouvelle Ă©lite race aryenne, basĂ©e non pas sur les valeurs du mĂ©rite, des actions et du travail, mais uniquement sur la joie de haĂŻr l'autre. Si c’est un homme est un rĂ©cit autobiographique, tous les faits qu’il relate sont vĂ©ridiques alors qu’il a 24 ans, il est fait prisonnier par la milice fasciste et dĂ©portĂ© dans le camp de Monowitz Auschwitz III est un sous-camp ou l'un des trois grands camps du complexe concentrationnaire et de mise Ă  mort d'Auschwitz. Il fut Ă©tabli en octobre 1942 en Pologne. Il Ă©tait conçu Ă  l’origine comme un Arbeitslager camp de travail, mais il comprenait une forte composante d'extermination. Il y avait environ 12 000 prisonniers, Juifs dans leur grande majoritĂ©. Au camp de Monowitz Ă©tait adjointe la Buna Werke, une fabrique de caoutchouc oĂč les dĂ©tenus travaillaient. La Buna Ă©tait dirigĂ©e par des civils de la compagnie IG Farben et en coopĂ©ration avec la SS. Il y restera de dĂ©cembre 1943 jusqu’en janvier 1945. CHAPITRE 1 Le voyage Son arrestation le 13 dĂ©cembre 1943 avec ses camarades de la Giustizia e LibertĂ , d'abord internĂ© Ă  Fossoli, puis il part pour Auschwitz en Pologne avec 650 autres juifs italiens. Les pages suivantes, racontent le long voyage de 15 jours, la promiscuitĂ© dans les wagons Ă  bestiaux, la faim et surtout la soif. Descendus du train, c'est le tri des "voyageurs", par sexe, Ăąge et Ă©tat gĂ©nĂ©ral. Primo Levi fait partie des " bons pour le travail" il est destinĂ© au camp de Buna-Monowitz. La suite du voyage se fait en camion. CHAPITRE 2 Le fond Fin du trajet en camion arrivĂ©e au camp puis rituel d'installation en 5 actes I la sĂ©ance de dĂ©shabillage ; II la sĂ©ance de tonte et de rasage ; III la douche ; IV l'habit des dĂ©portĂ©s ; V sĂ©ance de tatouage et fin de la premiĂšre journĂ©e au camp. Description et rĂšglement du camp ; les diffĂ©rentes catĂ©gories de prisonniers ; les conditions de travail aprĂšs quelques jours passĂ©s au camp, Primo Levi dĂ©couvre toute l'horreur de la dĂ©shumanisation, de la violence des privations et des conditions de vie, dans un dĂ©cor sordide sans repĂšres temporels possibles si ce n'est le rythme de la journĂ©e de travail. CHAPITRE 3 Initiation Primo Levi est affectĂ© au block 30 difficultĂ© de rentrer en contact avec ses camarades c'est une vĂ©ritable tour de Babel. Le pain devient monnaie d'Ă©change ; problĂšmes d'hygiĂšne Ă  quoi bon se laver, sans QUELQUES INFOS SUR PRIMO LEVI ET SI C’EST UN HOMME » 2 savon.... Steinlauf dĂ©portĂ© plus ancien explique au narrateur que garder le rituel de la toilette, c'est continuer Ă  se respecter et rester un homme. CHAPITRE 4 infirmerie Perte de la notion du temps " J'ai oubliĂ© depuis combien de jours nous faisons la navette". Le travail Ă  l'usine difficile et Ă©puisant. BlessĂ© au pied, il fait la connaissance de l'infirmerie et la mascarade de la visite mĂ©dicale. Il reste 20 jours dans la "baraque de repos", le block 23, il entend parler par ses voisins des chambres Ă  gaz et des fours crĂ©matoires. La musique au camp rythme les allers et les retours des dĂ©tenus. Primo Levi inactif, laisse son esprit vagabonder, souffrance suprĂȘme, dĂ©sespoir " Nous ne reviendrons pas. Personne ne sortira d'ici." CHAPITRE 5 Nos nuits Sortie de l'hĂŽpital, Primo est affectĂ© au block 45 oĂč il retrouve son ami Alberto. Entre cauchemar et rĂ©alitĂ©, il raconte toute l'angoisse de ces nuits de faux sommeil malgrĂ© la fatigue. Ce rĂȘve est celui de chacun rĂȘve de Tantale il voit des aliments mais il ne peut les manger ; rĂȘve qu'il fait le rĂ©cit de ce qu'il a vĂ©cu Ă  ses proches mais personne ne l’écoute... CHAPITRE 6 Le travail Changement de compagnon de nuit un Français Resnyk qui devient son compagnon de travail et qui fait tout pour lui allĂ©ger la tĂąche. Les repĂšres temporels au camp 10 H, les camions de la cantine passent ; 11 H Wachsmann va chercher la soupe ; 11h30, Question rituelle combien de soupes ? 12 H sirĂšne, heure de la soupe ; 13 H reprise du travail. CHAPITRE 7 Une bonne journĂ©e Soleil et 50 litres de soupe en plus volĂ©s expliquent l'optimisme du titre du chapitre. Fin de l'hiver. ProblĂšme de la faim " Le lager est la faim nous-mĂȘmes nous sommes la faim, la faim incarnĂ©e". Le non-sens de la Buna une usine oĂč travaillent sans relĂąche les dĂ©tenus pour rien. CHAPITRE 8 Par de lĂ  le bien et le mal rĂ©fĂ©rence Ă  Nietzsche Jour du changement de vĂȘtement avec 70 jours de retard jour de combines, d'Ă©changes, de vols, tout se monnaie au camp, vĂ©ritable place boursiĂšre Ă  l'activitĂ© intense ! Echanges avec les civils et les peines qu'ils encourent s'ils sont pris en flagrant dĂ©lit. " Le vol Ă  la Buna est l'unique voie d'approvisionnement rĂ©guliĂšre". Liste des produits Ă©changeables... Le narrateur interpelle le lecteur le bien et le mal a-t-il encore un sens dans cet univers ? CHAPITRE 9 Les Ă©lus et les damnĂ©s Primo Levi analyse la vie Ă  l’intĂ©rieur du Lager camp et la nature humaine. Il constate qu’ici aussi, comme dans n’importe quel groupe humain, ils peuvent se diviser en deux catĂ©gories les Ă©lus » et les damnĂ©s », les rescapĂ©s et les naufragĂ©s. Mais ici cette distinction est essentielle, car il s’agit de vie ou de mort. Au dĂ©but de ce chapitre, il pose le problĂšme du devoir de mĂ©moire " aussi pourra-t-on se demander [...] s'il est bon d'en conserver le souvenir." Comment survivre au Lager ? Levi donne quatre exemples d'immoralitĂ© pour survivre le voleur, le calculateur, l'organisateur, faire pitiĂ©. CHAPITRE 10 Examen de chimie Primo fait partie du Kommando de chimie, le 98, il est avec Alberto. Nous sommes en mai 1944, Primo Levi est au camp depuis trois mois. Interrogatoire du docteur Pannwitz, pour apprĂ©cier les compĂ©tences des 7 candidats Ă  l'examen de chimie " Apparemment ça s'est bien passĂ© mais ce serait fou de penser que le tour est jouĂ©." Au cours de cet examen, le narrateur constate que ses souvenirs de chimiste sont intacts et il se sent redevenir lui-mĂȘme. Il lui faut pourtant supporter le regard humiliant que le docteur Pannwitz pose sur lui. CHAPITRE 11 Le chant d'Ulysse Rencontre de Primo Levi avec Jean Samuel alias Pikolo, qui deviendra son ami. Ils vont ensemble chercher la soupe et Primo lui donne une leçon d'Italien avec comme rĂ©fĂ©rence "le chant d'Ulysse" de Dante. " L'espace d'un instant, j'ai oubliĂ© qui je suis et oĂč je suis" CHAPITRE 12 Les Ă©vĂ©nements de l'Ă©tĂ© Nous sommes en aoĂ»t 1944. Les attaques aĂ©riennes ont commencĂ© mais ils ne savent de qui elles sont... Rencontre avec Lorenzo, un civil italien qui donne du pain et de la soupe supplĂ©mentaire Ă  Primo Levi et qui Ă©crit Ă  sa famille. Lorenzo est la preuve que la bontĂ© humaine existe c'est un souffle d'humanitĂ© au milieu de la barbarie du camp. CHAPITRE 13 Octobre 1944 Depuis 7 mois au camp et l'apprĂ©hension d'un nouvel hiver. Vie dans la crainte de la sĂ©lection qui condamne les plus faibles Ă  la chambre Ă  gaz de Birkenau. Jour de sĂ©lection un dimanche ... Il n'est pas sĂ©lectionnĂ©.
dBLB.
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